Exposition : L’Afrique des masques et des objets

 

L’Afrique des masques et des objets

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Collection prêtée par Jeanne Ngo Njami, galerie âmes d’Afrique
Exposition pilotée et mise en place par Pascal Stutz, professeur d’arts plastiques à Lezay

Le Lieu d’Art et de Culture du Collège Lezay-Marnésia a fait son premier voyage de l’autre côté de la méditerranée. Il a accueilli plus de 70 objets venant du Congo, du Mali, du Sénégal, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Gabon, du Niger, du Kenya du Nigeria, du Zimbabwe.

En entrant dans le LAC, on tombe nez à nez avec les œuvres de marchés d’art contemporain que Pascal Stutz a apporté à l’exposition. Les artistes ont utilisé des objets issus de récupération, on reconnaît une boîte de conserve, une fourchette, des câbles électriques, une grille de four… Commencer le parcours avec des objets détournés, c’est entrer dans l’art brut, c’est d’emblée confronter nos représentations du monde à celle d’un artiste, d’une culture.

Pour le reste des œuvres, nous avons eu la chance de bénéficier du prêt de la galerie âme d’Afrique, par le biais de Jeanne Ngo Njami.

L’exposition comportait des masques, mais aussi des figurines de maternité, en provenance de différentes ethnies, notamment des ethnies Fang, Dan, Dogon, Namji qu’on retrouve sur cette carte de l’Ouest de l’Afrique. Une partie de l’exposition était consacrée aux objets du quotidien, de la même galerie. Parmi eux, un pilon en bois gravé pour écraser le mil, un tapis, une corne pour boire, des poulies en bois en forme d’hommes pour le tissage, une porte de l’ethnie Dogon qui sert d’accès aux silos sur pilotis, une gourde formée dans une coloquinte (sorte de courge), etc.

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Ces objets du quotidien, venus d’ailleurs pour certains d’autres époques (les plus vieux objets datant du XIXème siècle) ont éveillé la curiosité des élèves, ont suscité des questions et intérêt pour de nouvelles cultures. Maintenant qu’ils ont rencontré ces objets, ces masques, ils ont un imaginaire plus développé sur l’Afrique et ce que peuvent être ses cultures, ses traditions, ses ethnies. Pour bien comprendre le concept d’ethnie, que nous ne pouvons pas expérimenter en France, nous avons pratiqué un exercice de théâtre, nous avons simulé l’existence de trois ethnies artisanes de l’exposition, et nous avons exprimé corporellement les activités propres à chacune d’elles.

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Les visites avec les Ce2 ont été le moment de poser de nombreuses questions, et de faire ces exercices de théâtre. Nous remercions les classes de Ce2 qui ont permis à l’exposition d’être vivante :
– De l’école de la Canardière avec Stéphanie Thomann
– De l’école élémentaire de la Meinau avec Annick Lehmann
Ainsi que la classe de 4e4 qui ont visité le lieu avec leur professeur Christian Wolff, Sylvie Fovanna et Amala Dianor intervenants de Pôle Sud

Pendant la visite avec deux classes de CE2 (Ecole élémentaires de la Meinau, Ecole de la canardière). Les élèves ont répondu à des questions en lien avec les objets exposés :

Après exposition (groupes qui ont fait la visite):
– Quelles grandes différences avez-vous constaté entre les masques du fond et ceux du mur de droite ?
Chaque ethnie ayant un héritage culturel qui lui est propre, nous pensons qu’il y a au moins autant d’arts africains qu’il y a d’ethnies (plus de 1000 en Afrique).
– Toutes les œuvres du continent africain sont souvent regroupées sous le terme « art africain » quel le critique allez-vous faire de ce terme « art africain » ?

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